Dernière mise à jour : Juillet 2024
Analyse du marché de l'immobilier de bureaux IDF au premier semestre 2024
Le marché de l'immobilier de bureaux en Île-de-France (IDF) a montré des tendances significatives au cours du premier semestre 2024. Ce rapport présente une analyse détaillée des principales dynamiques de ce marché, en se concentrant sur la demande placée, l'offre immédiate et le taux de vacance, l'offre future et les valeurs locatives.
La demande placée
La demande placée de bureaux en IDF a atteint 853 300 m² au premier semestre 2024, enregistrant une légère baisse de 5 % par rapport à l'année précédente. Ce résultat reste néanmoins inférieur à la moyenne décennale des premiers semestres, marquant une baisse de 19 %. Le recul des signatures sur les petites surfaces a significativement contribué à cette tendance, avec une baisse de 13 % en volume et de 7 % en nombre.
L'Offre immédiate et taux de vacance
Le volume de l'offre immédiatement disponible continue de croître, atteignant plus de 45 millions de m² au deuxième trimestre 2024, soit une hausse de 5 % par rapport au quatrième trimestre 2023. Cette augmentation est principalement due à Paris, qui a vu ses disponibilités augmenter de 28 % en six mois. Cette croissance de l'offre disponible pourrait signaler un rééquilibrage futur du marché.
L'Offre future
L'offre future sur le marché des bureaux en IDF présente des perspectives intéressantes, bien que l'activité des commercialisations puisse être mise en pause temporairement en raison des Jeux Olympiques de 2024. La reprise des transactions est attendue dès septembre, avec une possible accélération entre octobre et décembre. Le succès de cette reprise déterminera si l'année 2024 se clôturera avec un volume de transactions compris entre 17 et 19 millions de m²
Les valeurs locatives
Les valeurs locatives des bureaux en IDF montrent des variations notables. À Paris, le loyer prime a atteint 1 080 €/m²/an HT/HC, tandis que dans d'autres zones comme La Défense et le Croissant Ouest, les loyers sont respectivement de 530 €/m²/an et 635 €/m²/an. Ces valeurs indiquent une forte disparité entre les différentes zones de l'IDF, avec des augmentations marquées dans certains secteurs, notamment Paris QCA et le Centre Ouest hors QCA